En plus du décor d'avion dans le studio en Angleterre, la production a également installé un avion grandeur nature au QG de Novespace, à Bordeaux, afin de finaliser le tournage de la séquence du Zero G, ce qui ne s’était jamais fait pour un film. Sur place, quarante acteurs et techniciens ont pu monter à bord d’un véritable Airbus A310, afin d’avoir un aperçu des sensations à bord du Zero G. L’équipe a donc effectué 16 vols paraboliques de deux heures, deux fois par jour pendant deux jours. Pour la cascade, les pilotes ont effectué un total de 64 vols paraboliques (en apesanteur).
Les 20 secondes en apesanteur à bord du Zero G que l’on voit à l’écran, au cours desquelles Nick tente désespérément d’attraper les parachutes et de les passer à Jenny, précèdent le crash. Il était impossible de prévoir le résultat de chaque prise, puisque les acteurs et les techniciens flottaient en apesanteur autour de la cabine. L'actrice Annabelle Wallis raconte : « Nous avons passé des mois et des mois à répéter ces cascades, dans des salles capitonnées, pour nous préparer physiquement e nous assouplir, un peu comme des danseurs, a n de pouvoir bouger – et peu importe la direction que nous feraient prendre la plate-forme ou le vrai Zero G ». Dominic Tuohy, chef des effets spéciaux, conclut : « On voulait que tout ait l’air le plus réaliste possible, si bien que notre défi majeur, c’était de faire en sorte que la transition du vol à bord du Zero G aux effets spéciaux incrustés sur le plateau soit imperceptible ».