Au hasard de ses reportages, Capucine Bailly prend des « notes
photographiques ». Où qu’elle soit dans le monde, elle décide de fixer les
extrêmes rencontrés sur son chemin. Les clichés, elle les traque et les
saisit sans concession. De stigmatisation, ici il n’y a pas. Au contraire, ses
images, volées ou non, dessinent en creux un portrait amusant de la société
d’aujourd’hui. Celle de la dictature de l’apparence, de la consommation
à outrance, de l’individualisme mais aussi celle des différences sociales,
des stéréotypes qui collent à la peau via l’image que chacun d’entre nous
renvoie.
L’exposition se compose d’une quarantaine de petits formats (15 x 15
cm) et confrontent plusieurs univers dans lesquels, Capucine Bailly s’est
plongée au cours de ses pérégrinations.