
Photographe déjà très réputée, Ayoung Kim aborde la même thématique à travers sa série Ephemera Ephemeral , à l’aide de décors de carton-pâte un tantinet naïfs, elle recrée des scènes de meurtres puisées dans les rubriques faits divers des journaux. Ces scènes sont autant de reflets du malaise et du questionnement fondamental de l’être humain à savoir : a quoi bon construire notre vie alors même que tout peut s’arrêter brutalement par le seul fait de l’autre ? Les décors délibérément maladroits insistent sur le dérisoire de nos existences…