New photography in Korea

Une photographie riche et vibrante, pour exprimer les mutations d’un pays en plein boom.

Depuis les années 1980, on assiste au développement fulgurant du« Pays du Matin calme ». Que de chemin parcouru depuis la guerre de Corée (1950-53): en quelques décennies, la Corée du Sud est passée de pays du tiers‐monde au rang de pays fortement industrialisé. Ses produits et ses « chaebol » (grandes sociétés familiales) sont maintenant aussi connus que leurs équivalents japonais, à l’image de Samsung qui a dépassé Sony en taille et réputation.  La culture coréenne par contre nous est moins familière et semble moins attirer les regards occidentaux que la culture japonaise.  La jeune génération coréenne, celle née autour des années 70, s’exprime en particulier à travers le cinéma mais aussi la photo, medium idéal  pour mettre en avant tous ces bouleversements et exprimer les incertitudes comme les mutations sociologiques qui en découlent.

D’où l’idée de la galerie Paris-Beijing d’exposer au public à Paris un panel forcément subjectif mais cohérent de la nouvelle création photographique en Corée ces dernières années. Après une première exposition en ce début d’année, Paris-Beijing récidive cet automne avec une seconde exposition, New Photography in Korea 2, du 15 septembre au 29 octobre 2011. En tout, quatorze photographes coréens que nous vous invitons à découvrir en images, tour à tour poétiques voire oniriques ou critiques, parfois brut(al)es dans leur vision de la société.

Clémentine Gaspard, septembre 2011
(commentaires visuels: dossier de presse)