
Pour Hervé Perdriel, la photographie est avant tout un un matériau, le moyen d’un travail plastique « pictural ». Ses oeuvres se définissent davantage comme un travail sur les images que comme travail photographique en tant que tel.
En décadrant, recadrant, découpant et recomposant, en modifiant les échelles et les tons, en juxtaposant les images, il impose un autre langage photographique, dont le vocabulaire tient de celui de la peinture: composition, forme, couleur, motif, mais aussi abstraction ou narration.
Dans un jeu de narration et de détournement, sa serie “Indiens” emploie des images de peintures, principalement celles puisées dans les oeuvres de Karl Bodmer et Georges Catlin, replacées dans des décors contemporains