« Peu avant la Première Guerre mondiale, la plus grande sensation à Paris était le Ballet impérial russe sous Serge de Diaghilev. Les divins Nijinski et Pavlova dansaient pour lui,Stravinsky composait, Picasso, Bakst et Chagall peignaient des décors pour lui. Travailler avec Diaghilevétait la plus haute accolade pour un artiste.
Jean Cocteau avait approché Diaghilev et demandé : "Que puis-je faire pour vous ?" Diaghilev l’avait regardé et répondu : "Etonnez-moi !" Ces deux mots peuvent être considérés comme une devise, un slogan pour le développement de l’art moderne qui a suivi. » Philippe Halsman