
"Mise en avant, la signalétique c'est ensuite trouvée déconstruite. Car plutôt que de créer des supports, nous les avons enlevés, décidant que c'est l'espace qui serait le support. Concernant la signalétique à proprement parler, nous sommes partis de l'idée que les choses se superposent. Alors plutôt qu’un seul langage visuel, nous avons créé différents langages visuels. C'est une remise en question très forte de la réceptivité visuelle telle qu’on la connaissait en matière de signalétique, puisque jusqu’à présent on a toujours dit qu’il faut bien organiser l’information sur un support, qu'il faut mettre une ligne derrière l’autre, que tout doit se ressembler pour qu’on reconnaisse la signalétique, etc. Là, nous avons complètement inversé le processus en se disant que notre capacité de reconnaissance est extrême mais que par contre lire un panneau long est une chose fatigante."