
Au contact de Joseph Kessel, Pierre de Vallombreuse ressent très tôt l’envie d’être un témoin de son temps. En 1984, il rentre à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris avec l’idée de faire une carrière de dessinateur de presse. Mais un voyage à Bornéo, l’année suivante, va bouleverser le cours de sa vie. Il partage en effet son quotidien avec les Punans, derniers nomades de la jungle. D’artiste sédentaire,il décide de devenir un témoin nomade, et la photographie devient son mode d’expression.De 2007 à 2012, il a réalisé son projet: Hommes Racines, témoignage de ladiversité des modes de vie, des pratiques et des savoirs traditionnels des peuples autochtones aujourd’hui menacés.