À son arrivée à Paris, après un bref passage dans le 18e arrondissement (cité Les Fusains à Montmartre) Sempé s’installe rapidement rive gauche, dès qu’il est libéré de ses obligations militaires.
Entre Montparnasse et Saint-Germain des Prés, à pied, en scooter ou à vélo, il promène sa curiosité et sa timidité dans des lieux qui l’apprivoisent (Chez Lipp, le Café de Flore, la Closerie des Lilas, Chez Castel, le jardin du Luxembourg, etc.), fréquente les clubs de jazz et se lie d’amitié avec Françoise Sagan, Jacques Tati, Jacques Prévert, Raymond Savignac, René Goscinny…
Paris l’impressionne, Paris l’éblouit, Paris le fascine. Sempé saisit avec délectation les courbes d’un immeuble haussmannien, la poésie d’un autobus à plateforme ou le calme du jardin du Luxembourg. Il observe, attendri, des amoureux qui se promènent sur les quais et s’amuse d’une actualité qu’il regarde de loin en moquant gentiment la foule du métro, la circulation, les manifestations, les gros titres des kiosques à journaux ou les motards casqués. (dossier de presse)