En dépit de la bonne volonté de son auteur, son parallèle posé avec les événements tragiques de l’ex-Yougoslavie pose problème. Surtout, malgré ses nombreuses interviews avec d’anciens déportés, Croci rate son rendez-vous pédagogique avec la nature même du génocide. Aucun enfant de moins de treize ans ne survécut à Auschwitz,auf dans la BD de Croci, « détail » fâcheux s’il en est pour un album qui se veut exemplaire.