Mahyar Abousaeedi, directeur de la photographie : « L’un des principaux plans larges du film met en scène Arlo complètement seul, perdu, quand il se tient au sommet de la butte surplombant la rivière et que l’on voit au loin une chaîne de montagnes qui paraît infinie. On sent peser sur ses épaules tout le poids du voyage qui l’attend. Il a un long chemin à parcourir. Tout au long du film, on a ces plans en scope qui rappellent au public combien les décors sont magnifiques, et combien le défi est immense pour Arlo. »
Peter Sohn ajoute : « La rivière est devenue le véhicule qui entraîne Arlo à des centaines de kilomètres de chez lui, à l’endroit où il va se réveiller et entamer sa quête. Cette même rivière est aussi la route de briques jaunes qui va le ramener vers sa famille. Et ce concept très simple est deven ula structure de base de notre film : Arlo est emporté loin de tout dans le premier acte, puis il se bat pour revenir chez lui pendant le deuxième et le troisième acte. »