Chacune des images procède du simulacre : paysage recomposé, collage numérique, jouant sur les codes et les références de la peinture du XIXe, du cinéma et de la publicité. Ces Images-fictions, ces paysages théâtralisés créent le trouble, sortant du champ de la réalité pour intégrer un autre espace, celui du montage, celui de l’illusion, celui de la mise en scène. L’instant décisif de Nicolas Dhervillers semble issu d’un croisement temporel et spatial où malgré tous les artifices, il transmet une impression de familiarité et de spontanéité. Les approches photographiques de Dhervillers subliment une réalité pour la rendre, autrement, plus intelligible.
(dossier de presse)