Grand Prix de la Communication Exterieure 2011

Les meilleures affiches publicitaires de l'année choisies par un jury de professionnels.

C'est depuis Berlin (!) que s'est prononcé ce 23 octobre 2011 le jury (15 professionnels de la publicité) du Grand Prix de la Communication Extérieure. Mercedes Erra, Présidente d' Euro RSCG Worldwide (et fondatrice de BETC), y étrennait sa présidence pour trois ans du jury  en succédant à Olivier Altmann (Publicis Conseil). Avec d'autant plus de bonheur que son groupe, Havas, trustait quasiment tous les prétendants à ce Grand Prix.

Grand Prix de la Communication Extérieure: Havas City avec Monoprix

Nouveauté de cette 38ème édition, la catégorie « Out of the box »  (communication extérieure hors affichage) a été supprimée, les créations correspondantes étant intégrées dans la compétition générale. Raison de plus pour le jury de primer la campagne Monoprix de Havas City, qui intègre le packaging au même niveau que l'affichage dans la communication.

Le « poids des mots » l'a donc emporté à une large majorité pour cette campagne très forte, très identitaire. Au détriment du « choc des photos » représenté par le principal adversaire, la très visuelle campagne « Borgia » de Canal+ par BETC Euro RSCG, s'appuyant sur les personnages de sa nouvelle série, et qui doit se contenter d'un prix « standard ».

Autres prix: La  campagne « Cinéma » de Canal+, toujours  par BETC Euro RSCG, avec un traité visuel très illustratif et non plus photographique. Et aussi « 50 raisons de lire l'Equipe » (encore du texte, cette fois-ci de DDB Paris), la très décalée campagne « Couples » et « Familles » d'Eram (agence: Les Ateliers Devarrieux), de nouveau (comme en 2010) une campagne Eurostar (agence Leg), mais cette fois-ci  cobrandée Burger  King. Sans oublier les campagnes Tropicana (DDB Paris), Surfrider Fondation contre les déchets (Young & Rubicam) et les collants Well (agence Herezie)

Prix du public: Publicis Conseil avec RATP « Incivilités »

Cette campagne veut susciter le civisme et la courtoisie dans les transports en commun parisiens en caricaturant les fraudeurs et autres sans-gêne. Plusieurs publicitaires se sont étonnés de voir la RATP  mettre en scène de façon négative ses propres usagers, mais cela n'a pas empêché cette campagne de décrocher le prix du public. Qui est donc visiblement sensible au problème. Mais cela changera-t-il les comportements? Eternelle question de l'efficacité de la communication publicitaire...

Clémentine Gaspard, octobre 2011

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