Miss Van: Twinkles

Mêlant féminité et animalité, les mystérieux portraits de Miss Van sont de retour à la galerie Magda Danysz de Paris après une escale à la 18Gallery  à  Shanghai.

C'est même une exposition augmentée par rapport à celle de la 18Gallery que nous promet Magda Danysz. Croyons-la sur parole, son soutien à l'artiste est constant depuis des années!

Vanessa, alias Miss Van, figure féminine de proue du Street Art commence sa carrière dans les rues de Toulouse. Depuis ces premières années, son style ne cesse d’évoluer, sa dernière série est une ode à la peinture classique. Ayant commencé par peindre des pin-up toutes en courbes et en séduction dans les rues de Toulouse, elle peint désormais des oeuvres mélancoliques et subtiles. Ses voyages et rencontres enrichissent son monde déjà complexe, elle emprunte aussi les techniques et les subtils effets de lumière des maîtres du passé, concentrant son travail plus sur la qualité de sa peinture et moins sur l’auto-affirmation d’elle-même comme c’est la tradition dans la rue.

Exposition Twinkles à la galerie Magda danysz
 La galerie Magda Danysz à Paris avait déjà fait place aux poupées de Miss Van fin 2007. Avec cette nouvelle série Twinkles, exposée jusqu’au 30 avril 2011 à la galerie Magda Danysz de Parisi, Miss Van affirme son évolution à travers un style de peinture plus mature et raffiné, sans jamais perdre contact avec ses origines Street Art.

Comme toujours, les portraits de femmes sont au centre de son attention. En ajoutant une dose généreuse de coquetterie et d’espièglerie aux ingrédients de son travail, elle arrive à révéler tout le glamour, la sensualité et l’éclat des personnages féminins qu’elle crée. Twinkles célèbre la féminité ou devrait on dire la félinité des femmes d’une façon ouvertement érotique. Sa série précédente était un mélange de couleurs brillantes et chaudes tandis qu’ici, elle choisit de jouer avec des contrastes noirs et blancs, des visages blancs sophistiqués en équilibre délicat sur des corps ombragés presque noirs. L’ensemble est donc beaucoup plus sombre, autorisant les poupées de Miss Van à semer le trouble en nous.

Clémentine Gaspard, janvier 2011

Galeries à voir sur les mêmes sujets:

>> Miss Van à la galerie Magda Danysz