La série Dream Park se concentre sur des parcs publics urbains et d’autres endroits publics tel que les fronts de mer et les plages dansles villes. Ces espaces offrent plus de liberté que n’importe quel autre espace urbain, cette liberté peut permettre de faire ce que l’on veut. Il y a une dichotomie qui fait du parc public un lieu à la fois de liberté et aussi un espace inquiétant.
Les photographies de cette série sont une réponse à cette dichotomie.Elles expriment aussi bien la beauté artificielle qu’une perfection inquiétante. Dominic Turner utilise la palette esthétique des pictorialistes du 19ème siècle, combinant l’aspect et la sensation des procédés photographiques anciens, avec des atmosphères d’intempéries - le brouillard, la pluie, la neige - comme toile de fond pour rendre les détails de la scène plus obscurs. En rendant cette technique plus contemporaine, cela devient une métaphore visuelle. Alors que les images ont l’air plaisantes, le manque de détails laisse penser à une scène plus complète où il y aurait beaucoup plus à voir. La série Dream Park est un travail en cours
Dominic Turner vit et travaille à Dublin en Irlande. Il est particulièrement intéressé par les différents procédés photographiques. Influencé par les pictorialistes du 19ème siècle, il cherche à réintroduire cette démarche dans une pratique actuelle. Son travail utilise ou se réfère visuellement très souvent à d’anciens procédés photographiques tels que la gomme bichromatée, le cyanotype,en plus de techniques contemporaines d’impression pigmentaire. Sur le plan thématique, son travail explore souvent le questionnement sur la mémoire et les interactions des personnes avecleur environnement. Ses photographies ont fait l’objet d’expositions collectives et individuelles. Il a également collaboré avec des compositeurs et des professionnels du théâtre.