FIAC 2017
Le nec plus ultra de l’art contemporain : notre visite en images.
Paris n’est certes plus le centre mondial de l’art contemporain comme au siècle dernier, mais il y a de beaux restes... La FIAC est là pour en témoigner, avec une offre très éclectique et un visitorat toujours au rendez-vous : un peu plus de 70 000 personnes pour cette FIAC 2017 au Grand Palais, Petit Palais et « hors les murs » dans Paris du 19 au 22 octobre 2017.
Quelque 190 galeries d’une trentaine de pays ont participé à cette 44ème édition de la FIAC. Comme d’habitude, l’essentiel du show était au rez-de-chaussée dans la nef du Grand Palais où les grands de la profession comme Gagosian, Thaddaeus Ropac, etc. occupent les meilleures places au centre. Mais la périphérie recèle aussi de bonnes surprises, comme le retour du design à cette FIAC 2017 : cinq galeries parisiennes exposent des créations signées Pierre Paulin, Jean Prouvé, Pierre Jeanneret (cousin et collaborateur de Le Corbusier) entre autres. Et plusieurs galeries nouvelles venues, telles les mexicaines Labor et House of Gaga, ont su innover avec des œuvres humoristiques et inspirées de la culture populaire : science-fiction, films d’horreur, superhéros traités à la manière du Pop Art, mais en plus expressif et grinçant.
On Site et Hors les murs
A voir même après la fermeture du show au Grand Palais : sculptures et installations sur l’esplanade entre Grand Palais et Petit Palais (le secteur On Site) et surtout dans cet écrin magnifique qu’est le jardin des Tuileries. Et pour un brin de provoke, indispensable en art contemporain, rendez-vous non plus place Vendôme (site du « plug anal » de McCarthy en 2014) mais devant le Centre Pompidou pour l’œuvre architecturale de Joep van Lieshout : un bâtiment évoquant un couple en position de levrette, et dénommé en plus Domestikator. En pleine période #MeToo de révélations sur le harcèlement sexuel, cela vient à point nommé!
Restons loin des polémiques, nous vous emmenons au Grand Palais et aux Tuileries pour une visite en images : suivez le guide.
Clémentine Gaspard, octobre 2017