Concours de Création Graphique 2009 - Catherin Nicolas
| Présentation | Règlement | Jury | Nos partenaires | Produits | Prix | Présélection | Page de vote |
<< retour à la présélection
| Présentation | Règlement | Jury | Nos partenaires | Produits | Prix | Présélection | Page de vote |
<< retour à la présélection
Raisonnement créatif
Si la démarche écolo-citoyenne semble s’insinuer peu à peu dans les mentalités via, notamment, l’utilisation des médias par des meneurs d’opinion, nous ne sommes qu’aux prémices d’une modification des pratiques : le geste écologique est encore loin du réflexe.
Kant spécifiait que l’homme est à la fois hors et dans la nature, c’est-à-dire que bien qu’être naturel l’homme est doté de raison et d’intention, le plaçant de fait en dehors de cette nature par sa capacité à agir sur elle. Or, se définir en dehors, c’est potentiellement se définir « au dessus », supérieur et dominant.
C’est cette arrogance qui, j’en émets l’idée, nous a mené à l’état actuel du monde (et à cette conscience de l’existence d’un risque écologique majeur). Et c’est à cette même arrogance que je choisis de m’exprimer en la prenant à contre-pied par l’utilisation du procédé pictographique.
Le pictogramme est une représentation graphique schématique, simplifiée et universelle. Il s’adresse « instinctivement » à notre compréhension (la preuve en est de son utilisation systématique en signalétique). A travers cette universalité cherchée, je tâche de symboliser notre environnement dans son ensemble, hommes y compris. Couleurs, matières et formes participent d’un même élan pour signifier l’origine naturelle. La représentation des éléments primaires d’un véhicule constitue la base du message (ce dont on parle est constitué de quatre roues, d’un habitacle et d’un moteur) auquel s’ajoute une plante dont la forme rappelle le pictogramme de l’énergie nucléaire (ce avec quoi fonctionne ce dont on parle). Je ne représente que les parties d’un véhicule ne souffrant d’aucune mal-compréhension afin de renforcer l’idée d’universalité (le volant, notamment, organe privilégié du contrôle de l’homme sur l’objet, posait par sa forme ronde un problème de lisibilité lointaine en rapport aux roues).
L’allure même des pictogrammes (présentant un jeu d’ombres et de lumières, des courbes plus acérées) souhaite exprimer l’idée novatrice d’une telle technologie. Le nom de la marque évoqué par le jeu de polices de caractère Bodoni Mutant / Bodoni MT offre une composition hybride témoigne également en ce sens.
L’espace accordé au texte offre la possibilité d’y inscrire toutes informations marketings et/ ou techniques, il est actuellement en faux texte pour la raison évidente que nous ne possédons pas ces informations.
L’ensemble est agrémenté d’une série de logotypes précisant la valeur écologique du véhicule. Connus (dans une certaine mesure) des consommateurs courants, ces sigles assurent une crédibilité et rassurent quant à l’acquisition d’un véhicule véritablement écologique (et non d’un véhicule jouant sur des chiffres pour un quelconque effet marketing).
Le choix du format à l’italienne consent à rappeler qu’une voiture est (encore) un véhicule horizontal, il est néanmoins envisagé que l’orientation du message soit de haut en bas afin de convenir aux supports verticaux (sucette Decaux, abribus, …). Le pictogramme permet cette réorientation sans perdre de son sens.
Logiciel utilisés
• Adobe Photoshop CS3
• Adobe Illustrator CS3
Polices de caractère
Bodoni Mutant • Bodoni MT • Browalia New
Logotypes utilisés
• Préserve la couche d’ozone : ce logo indique que le produit ne contient pas de Chlorofluorocarbones (CFC), des gaz qui contribuent à la destruction de la couche d’ozone. Je l’utilise pour symboliser la non émission de gaz à effet de serre.
• Recyclable : Indique que le produit ou emballage est recyclable. Rien ne garantit cependant que le produit soit recyclé.
• Ecolabel européen : Indique que le produit a obtenu le label écologique commun à tous les pays membres de l’Union Européenne. Il s’applique à toutes sortes de produits sauf les denrées alimentaires, les boissons et les produits pharmaceutiques. Chaque type de produit doit répondre à un cahier des charges précis qui prend en considération le cycle de vie du produit (matières premières, distribution, consommation, recyclage...).