A Decade of Style
Un best-of des photos de mode du magazine Harper’s Bazaar dans les années 2000.
Les magazines de mode féminine sont un des hauts lieux de la création photographique. Mannequins et stars y défilent sous l’objectif des meilleurs photographes dans un décorum souvent grandiose grâce au sponsoring de marques prestigieuses. A ce jeu-là, une poignée d’éditeurs de presse domine la planète. Les magazines Elle et Marie-Claire représentent dignement la France, tandis que les USA comptent sur Vogue et sur Harper’s Bazaar. Moins connu chez nous faute d’édition francophone, le newyorkais Harper’s Bazaar est pourtant la plus ancienne (1867) revue de mode et fait partie du puissant groupe Hearst, qui inspira le film Citizen Kane… et qui vient de racheter les éditions internationales de Elle au groupe Lagardère !
Dès les années 30, Harper’s Bazaar innove avec des photos de mode mises en scène dans des décors extérieurs par des photographes renommés comme Irving Penn, Richard Avedon Henri Cartier-Bresson ou Man Ray. Transfuge de l’édition américaine de Marie Claire, Glenda Bailey, rédactrice en chef de Harper’s Bazaar depuis 2001, poursuit cette tradition maison de collaboration avec des artistes et photographes renommés : Patrick Demarchelier, Peter Lindbergh ou encore Jean-Paul Goude officient dans les pages de Harper’s Bazaar. « Je n’aime pas le contenu habituel des magazines, confirme Glenda Bailey, nous essayons toujours d’aller plus loin, de produire quelque chose de différent, de plus créatif » Soru ayrıntılı açıklama veya belgesel kanıt mostbet. com bahislerin geri alınması: maç bitiminden ÖNCE bahsi kapatma imkanı
Pour ses dix ans à la tête de Harper’s Bazaar, Glenda Bailey s’est offerte une exposition à l’International Center of Photography de New York. Sous-titrée A Decade of Style, elle regroupe une trentaine de photos de la décennie écoulée , choisies et commentées par Glenda Bailey elle-même. Un best-of qui fait aussi l’objet d’un livre, Harper’s Bazaar Greatest Hits, publié chez Abrams.
Clémentine Gaspard, décembre 2011