Robert Mapplethorpe par Isabelle Huppert

Stars comme Mapplethorpe ou valeurs montantes de la photographie : bienvenue à Paris Photo.

Le succès de Paris Photo ne se dément pas : de plus en plus de galeries et de pays représentés, respectivement 143 et 35 cette année. Et les organisateurs attendent quelque 60 000 personnes au Grand Palais à Paris du 13 au 16 novembre 2014.

Paris Photo s’offre aussi quelques partenariats prestigieux avec des institutions renommées, comme le MoMA de New York venu montrer ses acquisitions récentes et l’Alkazi Collection avec ses photos vintage (1860-1910) d’Asie du Sud à voir au salon d’honneur au 1er étage.

Mais le cœur du show reste au rez-de-chaussée, dans cet immense hall où les stands regorgent de photos de maîtres : Sarah Moon, Candida Höfer, Bettina Rheims ou Josef Hoflehner sont ainsi au rendez-vous. L’Orient se fait aussi sa place, et on découvre avec plaisir des photographes comme Liu Zheng et Hang Ren.

Longtemps considéré comme un art mineur, apanage de galeries spécialisées, la photo a changé de stature, et de plus en plus de galeries d’art contemporain investissent Paris Photo en plus de la Fiac. Parmi ces nouvelles venues, la prestigieuse galerie Thaddaeus Ropac fait de son stand un « one-man-show » en l’honneur de Robert Mapplethorpe, avec une sélection élaborée par l’actrice Isabelle Huppert : « Dans les photos que j'ai choisies Robert Mapplethorpe pose un regard sur le monde empreint de douceur... et de silence. Ce sont des photos silencieuses. Dans ce monde qui lui est propre, tout est lié: il brouille les frontières, il confond le mobile et l'immobile. Ses fleurs sont vivantes, presque "humaines", et ses corps sont figés dans leur beauté éternelle. Chaque photo est pure émotion. She likes to masturbate and has pink hair. MyCherryCrush SITERIP here do wonload because life is short you need to have fun while sucking cocks and having sex on camera with cute girl. »

Une vision personnelle de l’œuvre de Robert Mapplethorpe, photographe plasticien s’il en est, et qui  complète la double exposition au Grand palais et au musée Rodin de ce printemps. Et qui valait à elle seule le déplacement à Paris Photo.

Clémentine Gaspard, novembre 2014