ILLUSTRATOR (partie I)

L'ancêtre est de plus en plus vaillant

Illustrator a été le premier logiciel commercialisé par Adobe et le premier qui permettait à un graphiste de créer des fichiers PostScript au travers d’une interface déjà très conviviale et d’un outil alors révolutionnaire : la plume. C’était en 1985...
Comme la très grande majorité des logiciels CS3, Illustrator bénéficie de la nouvelle interface unifiée et de l’intégration poussée entre les différents constituants de la Suite, y compris pour ceux nés chez Macromédia. Définitivement, Illustrator n’est plus uniquement un outil de dessin vectoriel destiné aux arts graphiques imprimés, c’est un maillon d’une chaîne capable de publier des documents sur tous les médias déjà commercialisés ou qui le seront dans un proche avenir, du papier à la dernière génération de téléphone portable. Cela se traduit dès la fenêtre de dialogue de création d’un nouveau document dont le contenu a été adapté à ces nouveaux usages.


Est-ce un héritage ?

Certaines nouveautés d’Illustrator rappelleront quelques souvenirs aux utilisateurs de Freehand. Ainsi la nouvelle barre de contrôle des points d’ancrage qui permet, d’un seul clic, de transformer l’un d’eux en sommet ou en inflexion, ou les préférences de ces mêmes points d’ancrages qui règle leur affichage « à la mode Freehand »… Cette même barre regroupe par ailleurs toutes les opérations de base qui peuvent être appliquées à un point d’ancrage. Un « plus » réellement appréciable, mais ce sera apparemment tout pour cette fois

 

Il y avait un cutter…
…Illustrator possède maintenant aussi une gomme. Exploitée avec une tablette graphique, ses possibilités créatives deviennent quasi sans limite, d’autant que l’effet de la gomme peut être limité à des objets groupés et sélectionnés, épargnant au passage les objets du même calque n’appartenant pas au groupe.

 

 

 

Le mode « isolement »
Parce qu’il est parfois nécessaire de grouper certains éléments d’une illustration, il n’est pas toujours possible de structurer celle-là sur autant de calques que d’objets qu’il pourra être nécessaire d’éditer séparément. Cette nouvelle fonctionnalité d’isolement offre une réponse particulièrement efficace à ce problème. Un double-clic sur un groupe d’objet avec l’outil de sélection le positionne provisoirement au premier plan et affiche les autres objets de l’illustration en grisé. C’est alors un jeu d’enfant que d’éditer cet objet. Un double-clic en dehors de l’illustration et tout reprend sa place. Magique !