ILLUSTRATOR (Partie II)

Un environnement de couleurs interactives
Les goûts et les couleurs sont un sujet permanent de discussion entre les créatifs et leurs clients. Et chacun sait que la modification d’une couleur dans un ensemble peut détruire irrémédiablement l’harmonie soigneusement établie. Des nombreuses couleurs sont alors à redéfinir.


Le nouvel ensemble de fonctions d’Illustrator devrait sécuriser efficacement l’harmonie d’un travail. Son principe de fonctionnement, un peu complexe de par la multiplicité de ses possibilités :
> la palette de guide des couleurs va permettre de choisir une bibliothèque de couleurs initiale par l’intermédiaire d’un menu à deux niveaux ; il faut alors choisir une couleur de base (qui va s’afficher en haut à gauche de la palette) qui servira au calcul des différentes harmonies accessibles par le menu situé immédiatement à droite ; l’ensemble retenu pourra alors être « transmis » au Nuancier ; plusieurs ensembles peuvent être définis à ce stade

 

> les ensembles de couleurs enregistrés dans le Nuancier pourront alors être appliqués, de façon traditionnelle, aux objets de l’illustration ;
> intervient alors la fonction « Live color » qui va permettre d’appliquer les couleurs dynamiquement aux objets sélectionnés ; le choix d’un groupe, l’action sur les curseurs de la roue du spectre de couleurs ou sur tout autre réglage de la fenêtre va automatiquement recolorer les objets en respectant une harmonie fondée sur la nouvelle couleur de base ; la liberté reste toutefois de modifier chaque couleur individuellement…

 

 

On y trouve même un outil de cadrage !
Bien sûr, depuis longtemps, les graphistes savent depuis longtemps qu’ils peuvent définir la taille de leur illustration lorsqu’ils créent un nouveau document. Mais qui ne s’est jamais trouvé dans la situation de devoir utiliser une portion du dessin pour le publier, par exemple, sur le Web ? Cadrer relevait alors du tour de force car les masques influent sur les effets de transparence.

Il manquait un outil de cadrage, le voici. Aussi simple à utiliser que celui de Photoshop, avec en prime le raffinement de pouvoir choisir ses proportions au sein d’une liste de formats de « sortie » possibles.


 

 

 

 

 

Complément utile de ce dernier, un menu permet de masquer les calques sur lesquels des objets n’ont pas été sélectionnés.

 

 

 

 

 

Une histoire de vecteurs
Illustrator et Flash travaillent tous deux en mode vecteur, il était logique que la CS3 marque le début d’une intégration poussée entre les deux logiciels.

Textes et objets peuvent aujourd’hui devenir des instances de symboles qui pourront être manipulés au sein de Flash, dans lequel une nouvelle fonction spécifique d’import permettra de récupérer les illustrations ainsi préparées.